Pas toujours facile de s'assumer en tant que musicien quand on a pour parents deux artistes de talent, qui, chacun dans leur style, ont tellement rayonné sur le devant de la scène musicale des années 60/70. Mais une chose est sûre : Thomas Dutronc a réussi ce tour de force. Et quoi de mieux que de s'en rappeler en découvrant le très joli reportage diffusé le mercredi 4 juin au JT de 20h sur France 2. Un portrait repartagé par l'artiste lui même sur son compte Instagram, et qui semble avoir mis tout le monde d'accord, à en juger par les commentaires sous le post.
Dans cette vidéo de cinq minutes, on découvre d'abord l'artiste sur une plage, guitare en main, les pieds dans le sable, où il nous explique que s'il a toujours beaucoup aimé la ville jusqu'à ses 35, 40 ans, aujourd'hui il ressent de plus en plus le besoin de "non-ville" dans sa vie. Raison pour laquelle il s'est récemment installé dans le charmant petit village de Lumio, en Haute-Corse. Un lieu qui n'a pas été choisi au hasard : la Corse, Thomas l'a dans le sang, lui qui a toujours été sur l'île de Beauté depuis sa plus tendre enfance. Des années plus tard, Thomas en a fait son fief, installé aujourd'hui en colocation avec son célèbre papa, Jacques Dutronc.
Et justement, en parlant de Jacques Dutronc, à qui "il ressemble de plus en plus". Dans le reportage, il en est évidemment question, lui qui a hérité de "sa fantaisie et son goût de la liberté". Mais la vidéo fait aussi référence à sa maman, Françoise Hardy, qui elle lui a offert "le goût des mots et la sensibilité".
Plus loin, on découvre aussi une partie de la collection de Jacques Dutronc, avec ses guitares, son instrument de prédilection, mais aussi sa collection de vinyles. Parmi eux, difficile de ne citer Django Reinhardt, "son dieu absolu", celui là même qui lui a fait découvrir le jazz manouche. Un jazz joyeux, très complexe à jouer et vibrant, dont Thomas Dutronc s'inspire pour écrire sa musique. L'occasion pour les fans de voir l'artiste s'entraîner à jouer, très assidu dans la répétition de ses gammes quotidiennes, où Thomas s'amuse beaucoup à improviser.
Dans le reportage, on découvre aussi un Thomas toujours partant pour rigoler, autant avec ses camarades de tournée avec qui il partage la scène en ce moment même, mais aussi auprès de ses amis corses, avec qui il prend le temps de savourer la vie. Un portrait plein de douceur, qui fait du bien à l'âme, comme à la musique.
