Le Jazz et le cinéma, la Soul et le cinéma sont heureux en couple depuis le premier regard. Ils se sont jurés fidélité et s’accompagnent dans les plus belles scènes pour donner encore plus de vie, de relief et de profondeur aux histoires portées à l’écran. Les grands réalisateurs de cinéma se révèlent souvent être des mélomanes et des jazz fans. Voici une sélection des meilleures B.O Jazz et Soul du 7éme art.
"Ascenseur pour l’échafaud", de Louis Malle, en est l’un des plus beaux exemples. Miles Davis y improvise une bande-son nocturne et hypnotique, enregistrée en une nuit, qui donne au film une dimension presque fantomatique.
Dans "Shaft", Isaac Hayes fusionne funk et soul dans un thème devenu emblématique du cool urbain, syncopé à la pédale wahwah. Cette B.O révolutionnaire lui a valu un Oscar et a marqué l’entrée de la soul au panthéon du cinéma.
Tarantino, lui, en a fait une signature. Dans "Pulp Fiction", il ressuscite des perles comme "Son of a Preacher Man" de Dusty Springfield. Dans Jackie Brown, il nous rappelle que Bobby Womack est l’une des plus belles voix de la Soul.
"The Blues Brothers", c’est la soul, le blues et le jazz que l’on célèbre dans chaque plan. Avec Aretha Franklin, James Brown et Ray Charles en live, on revisite l’histoire de la musique américaine, entre humour et hommage vibrant.
Et dans "Whiplash", le jazz devient champ de bataille. Tension, perfectionnisme, folie : la musique est l’arène où se joue le drame humain. “Caravan” composé par Duke Ellington y est une épreuve aussi physique que mentale.
Enfin, "Superfly" et Curtis Mayfield, c’est la soul politisée, consciente, élégante et puissante. Une bande-son qui dépasse le film pour devenir un manifeste.
Les bandes originales jazz et soul ont souvent été des révélations voire des actrices principales dans des films majeurs, rendant inoubliables les images qu’elles accompagnent et subliment.