Vous connaissez "Don’t Know Why", de Norah Jones ? Un titre qui a rapidement fait le tour du monde, apportant la reconnaissance mondiale à la chanteuse, mais aussi à celui qui a écrit les paroles du morceau, Jesse Harris, qui a hérité d’un Grammy pour son fait d’arme. Le métier d’écrivain dans la musique est assez ingrat, car l'histoire se rappelle rarement des paroliers. Mais le new-yorkais de 56 ans a réussi à s’imposer dans le milieu en collaborant avec les plus grands, comme Willie Nelson, Melody Gardot, Smokey Robinson et bien d’autres. Cette semaine, c’est pour son travail “en solo” qu’on va parler de lui : l’artiste vient de dévoiler son tout premier album orchestral, "If you believed Me".
Un disque disponible depuis le 7 novembre et dans lequel Jesse Harris confirme tout le bien qu’on pense de lui. C’est le premier album sur lequel le chanteur et parolier a décidé de travailler avec un orchestre symphonique et forcément, ça donne un côté très artisanal et à la fois très touchant au produit final. Notamment sur des titres comme "Dolores", "There’s a Real World", "I’m not sure", "Like a Leaf", ou encore "Whoever said", vraiment très réussis et dans lesquels on ressent le côté "grandiose" de l’orchestre, et l’aspect touchant, qui laisse même percevoir une certaine fragilité, dans la voix de l’artiste.
Un disque qui est donc clairement une des bonnes surprises de cette fin d’année, et qui est sorti sur le label Artwork Records, avec des arrangements signés par Maycon Ananias. C’est d’ailleurs de l’arrangeur brésilien que vient l’idée d’avoir recours à un orchestre, en Estonie. On retrouve sur ce projet des touches de jazz, de folk, et même d’une certaine forme de pop assez élégante, ainsi qu'une collaboration avec Norah Jones sur le morceau "Having a ball". Bref, un album vraiment surprenant de qualité et d’émotion, qu’on vous conseille vivement !
