On vous en parlait il y a quelques semaines : daoud est le genre d'artiste inclassable, qu'on adore pour son audace, sa liberté artistique, et son envie de ne rentrer dans aucune petite case. Sa règle ? Produire le son qu'il aime. Et depuis qu'il a retourné la scène jazz avec son premier opus GOOD BOY en 2024, il faut dire que daoud ne cesse de grimper, s'imposant petit à petit comme l'un des chanteurs les plus prometteurs de la scène jazz contemporaine, mais aussi comme trompettiste, beatmaker, et producteur de talent.
Avant même la sortie de son deuxième album, très attendu par les mélomanes, daoud frappait fort. En se rasant la tête dans dijon, en se tatouant le crâne dans un plan-séquence puissant dans soda, daoud annonçait déjà la couleur.
Et il le confirme avec son troisième single, la fièvre, un morceau qui porte très bien son nom : un titre qui fusionne jazz contemporain et des rythmes nord-africains, grâce à la rencontre avec Mehdi Nassouli, maître marocain du guembri. Niveau visuel, daoud frappe fort, littéralement, puisqu'il se fait frapper par les boxeurs professionnels Marine Beauchamp et Thomas Loubersanes, avant de se faire plaquer par la légende du Stade Toulousain, Trevor Brennan. Une mise en scène impressionnante, qui entre en résonance avec une musique en fusion : percussions en cascade, basses abyssales, cuivres brûlants.
Ces trois chocs, autant visuels que sonores, apparaissent dans ok, album dévoilé le vendredi 29 août 2025 chez ACT, avec 14 titres à la production millimétrée. Rendez-vous le 15 novembre à la Machine du Moulin Rouge pour un concert déjà annoncé comme incandescent.
