Ceux qui ont déjà eu la chance de visiter la Big Apple le savent : la ville résonne et vibre au rythme de ses concerts de jazz, genre musical intimement lié à l'histoire de New York. Parmi les clubs emblématiques, il y en a un qui a gagné sa place au Panthéon : le mythique Blue Note, club de Greenwich Village qui a ouvert ses portes en 1981 et qui a accueilli les plus grands. Et surprise : pour la première fois de son existence, le club s'exporte au Royaume-Uni et ouvrira son onzième établissement (3 sont fermés), cette fois-ci à Londres, dans le quartier ultra animé de Covent Garden en 2026.
Mais cette ouverture ne s'est pas faite sans douleurs. Installé dans les sous-sols de l'hôtel 5 étoiles de St Martins Lane, le club a fini par obtenir une licence d'exploitation nocturne jusqu'à 1h du matin. Ce qui, en jargon sonore et festif, n'est pas si tardif que cela, mais qui est déjà une importante victoire pour le Blue Note.
En effet, ils se sont heurtés à une violente bataille juridique avec la police métropolitaine et le conseil de Westminster, qui craignaient une hausse des troubles de l'ordre en raison de l'ouverture d'un lieu de fête. Cet argument a rapidement été balayé par les défenseurs du projet, qui ont mis en avant la richesse culturelle qu'apporterait une telle présence dans la capitale anglaise.
A la tête des clubs répartis aux quatre coins du globe, Steven Bensuan s'est montré très heureux de pouvoir "offrir à Londres un héritage culturel profond et un jazz de renommée mondiale". Soutenu par le Music Venue Trust, le projet a reçu un accueil très chaleureux de la scène musicale locale. Et quand on connaît les musiciens britanniques qui font bouillonner le jazz à la sauce british à l'heure actuelle, on imagine déjà les merveilleux concerts qui pourraient se produire là-bas!